Vélo électrique : Yves Le Coq remis en selle !.

Publié le par Jean Bernard Mest

Yves Le Coq a retrouvé à 79 ans le plaisir de pédaler en assurant des sorties de 60 à 80 km deux à trois fois par semaine avec son épouse Yvette. Car pour le moment le vélo électrique n'est pas très apprécié des cyclos en mesure de se passer de cette assistance technologique  qui aide dans les bosses à un certain âge.

Pendant que le peloton cycliste amateur se trouve secoué par une affaire de tricherie avérée de dopage technologique … Certains cyclos profitent de cette assistance électrique pour escalader le Col du Télégraphe en se frisant les moustaches quelques heures avant le passage des forçats de la route lors du Tour de France en juillet dernier !. Pour Yves et Yvette Le Coq de vaillants septuagénaires, le défi est tout autre en privilégiant la pratique pour assouvir une belle passion pour le vélo sans esprit de performance. Juste pour durer car à respectivement 79 et 76 ans ce moyen de locomotion leur permet de parcourir deux à trois sorties de 60 à 80 km par semaine à une moyenne de 28 km/h : «  N'allez pas croire que nous nous la coulons douce, il est prouvé que nous dépensons autant d'énergie calorifique qu'avant. Ce moteur électrique nous aide surtout dans les bosses et elles sont nombreuses par chez nous sur les 3000 km que nous faisons par an à la belle saison dans le cadre de randonnée à deux. Car les cyclos nous perçoivent d'un mauvais œil actuellement mais je pense qu'en vieillissant ils changeront d'attitude, pour nous c'était ça ou les journée dans le canapé à regarder la TV. » Yves rayonne de bonheur un an après son opération à la hanche, il ne se voyait pas remonter en selle, lui qui parcourait auparavant 8 à 10.000 km par an.

Grâce à Gilles le fiston

Novateur dans l'âme et surtout très attaché aux nouvelles technologies, Gilles Le Coq s'intéresse dans un premier temps à la situation de son père qui le préoccupe en matière d'activité sportive : « Je ne le voyais pas s’arrêter comme ça brutalement après tant d'années à pédaler au club de Ploufragan avec maman. J'avais déjà réalisé un prototype pour un cyclo en adaptant une transmission par galets sur un vélo normal au niveau de la roue arrière. Il permet d'escalader allègrement les montées puis de débrayer sur le plat et les descentes pour conserver une plus grande autonomie, au dires des cyclos traditionnels, un peu bruyant dans le peloton. » Dur, dur de changer ses habitudes même quand le poids des ans vous impose de nouvelles méthodes de distractions routières : « Mon père et ma mère se sente en sécurité sur ce vélo polyvalent en restant lucide durant leurs parcours ou les efforts sont moindres. Ils apprécient mieux les paysages et l'après midi place au jardinage au lieu de la sieste en continuant à faire du sport à leur cadence avec le souhait de créer un groupe en vélo électrique pour le plaisir de la convivialité. » Yves et Yvette Le Coq en seraient les précurseurs à visage découvert pendant que les instances fédérales de cyclisme courent après les tricheurs en compétition.  

Gilles Le Coq de Planète Scoot à Ploufragan a tout mis en œuvre pour que ses parents puissent vivre leur passion dans des randonnées cyclistes qui les maintiennent en forme sans puiser de trop dans leur réserve naturelle.  

Texte et photos Jean-Bernard Mest - Article paru dans Le Télégramme du mardi 31 octobre 2017 en page " Saint-Brieuc Sports "
 

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