Moto – Sylvain Raulois du moto-cross à l'enduro !!!

Publié le par Jean Bernard Mest

Après des début en moto-cross où il manquait à son avis de vitesse explosive lors des premiers tours de circuit pour rester au contact des meilleurs, Sylvain Raulois se tourne naturellement vers l'enduro où la cadence de démarrage lui correspond mieux. Il bénéficie d'une période d'adaptation avant d'attaquer les épreuves chronométrées où il excelle comme dimanche dernier sur l'enduro du Merzer où il s'est offert les six spéciales : « Je préfère les courses d'endurance avec des efforts différents qui me caractérisent mieux dans un registre que je gère différemment. Même si là le contexte était différent car là avec Kévin Zéghers nous jouions le titre de champion de Bretagne sur cette dernière compétition de la saison. D'où ma contraction avant le départ en me souvenant que lors des deux précédentes éditions j'avais abandonné sur chute et panne mécanique. » Pas facile dans ce cas là d'être serein face à un adversaire qui possédait deux points d'avance avant cette finale qu'il fallait à tout prix remporter.

 

Contrat rempli

 

Troisième saison en enduro et premier titre pour le sociétaire du Gem'club Goméné dans les Côtes d'Armor qui savourait en famille ce résultat prometteur dans cette belle aventure collective :  « Aujourd'hui il fallait garder les yeux ouvert, resté très lucide avec ce tracé vicieux où l'erreur de pilotage peut se payer cash car dans les chronos tu peux perdre rapidement quelques secondes et donc quelques places. » Car les zones de liaison ne présentait aucun handicap majeur avec cette météo clémente : « Nous avions 1 h 20' pour la parcourir … En une heure c'était bouclé même si avec Pierre Chevalier lors du dernier tour nous nous sommes perdus un peu en route !. » Pas d'affolement, tout rentrait dans l'ordre et pour couronner la journée Sylvain Raulois s'offrait le meilleurs temps en 3' 45'' reléguant ses principaux adversaires à plus de dix secondes. Il pouvait savourer en se projetant sur 2019 avec le même programme mais peut être pas la même moto : « Je vais participer au France en revenant ici sur des spéciales plus longues et au Bretagne sur les épreuves du calendrier. Concernant la moto, je ne sais pas encore entre le moteur deux temps ou quatre temps, ce dernier m'a bien plu au guidon de ma Husqvarna avec cette souplesse agréable. » Un pilotage qui lui réussit bien en se mettant dans le rythme sans s'affoler.

 

Texte et photos Jean-Bernard Mest - Article paru dans Le Télégramme du mardi 6 novembre 2018 en Sport

 

 

Publié dans Sports mécaniques

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